finale de coupe du monde, à quelques secondes de la fin du match, eut lieu un face à face, un faiseur de rêve face à un briseur de rêve, dans ce cas Emiliano Martinez tout comme Randal Kolo Muani peut revêtir l’habit du faiseur ou du briseur de rêve (ça dépend du camp de chacun), l’un comme l’autre des acteurs porte au dos environ 4 milliards d’espoir, la France et ses alliés d’un côté, l’Argentine et les leurs de l’autre (nous sommes 8 milliards de voisins sur la terre), Kolo Muani avait au bout du pied le rêve entretenu et aiguisé par l’équipe de France, une équipe de France portée par Mbappé, et pour marquer ce but de la victoire, l’attaquant tricolore avait mille et une possibilités, en face de lui, Emiliano Martinez qui avait conscience de la portée de cette action ultime, il se déploie donc, s’ouvre, s’écarte, se déchire, se donne, se décuple pour parer la frappe afin de maintenir le rêve argentin, la leçon à tirer est simple, soyons des faiseurs de rêve pour nous-mêmes et pour les autres, pour Emiliano Martinez, c’était juste un arrêt mais pour plus de 4 milliards d’individus, c’est un rêve devenu réalité, pour nous, dans le quotidien (dans la vraie vie), ce serait peut-être un moment d’attention accordé à quelqu’un, une disponibilité ou une écoute attentive, un sourire, une recommandation, une faveur, une correction faite avec tact, un coup de fil, un point de vue, un like, un compliment, un tuyau et un stage offerts, un retour de lecture, et cetera qui peuvent allumer le rêve de quelqu’un d’autre, consciemment ou non, soyons des faiseurs de rêve, soyons des héros dans le rêve des autres
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